« Avignon, pour le maire, l’adjoint délégué pour la légalisation des signatures », tampon de la mairie d’Avignon le 4 avril 1943.
Le fichier joint au mail comportait une copie de la carte d’identité d’un David Bensard, né le 16 juillet 1920 à Bône, Algérie. Après, plus rien !
A 23 ans la personne figurant sur la photo ressemblait vaguement à ce que l’homme émacié découvert dans l’appartement de la rue Caulaincourt aurait pu être à l’époque de la carte d’identité. Fils de Marcel et d’Emilienne Bensard.
Une rapide recherche sur internet lui permit de constater qu’il y avait une quantité suffisamment conséquente de candidats portant ce patronyme pour qu’il confia derechef à l’inspecteur Dusautoir, la périlleuse mission de joindre les correspondants concernés afin de vérifier leur lien éventuel avec le macchabée de la rue Caulaincourt.
Il exigea un rapport dans les meilleurs délais au jeune et énergique policier.
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Rechercher un univers surnaturel, invisible, à l’opposé d’un monde matérialiste à tous crins. Envisager ces 2 options. S’émerveiller devant la création. S’interroger sur les billiards de billiards d’évènements qui, s’ils se heurtaient, s’effondreraient très probablement sur eux-mêmes en une informe pâte visqueuse et malodorante, s’écroulant en dysharmonie occlusale.
Enigme d’un équilibre chancelant.
Comment ne pas s’interroger sur nos limites humaines face à l’immensité des océans, des montagnes, des galaxies, de cet ordonnancement extraordinaire, de l’infinie richesse de ce qui nous entoure et dont nous ne sommes qu’une des minuscules composantes.
Fort de cette idée, l’auteur choisit de dévoiler un peu plus avant une part de son mystère, fragment de matière parmi les poussières de l’infinie infinité des galaxies.
Ainsi dissimulé, sa propre probabilité devenait quantité négligeable. L’éventualité qu’on le repérât, de l’ordre de l’ångström, l’opportunité qu’il existât, aspirée dans un trou noir !
Autant dire indécelable sauf de quelques atomes entrant en collision hypothétique avec lui.
Sa vision de la vie inscrite dans un espace-temps de 13,8 milliards d’années. Ni scientifique, ni historique puisqu’il y incluait l’idée de l’homme à chaque microseconde.
Quelle prétention ! Quelle insolence de sa part !