La vie d’un homme.

« Fermez le ban ! »

Sans doute était-ce la meilleure phrase de toutes celles écrites par l’auteur sur son site internet depuis le début où, ce qu’il appelait #essai, était publié en accès libre.

Un soulagement pour ses quelques lecteurs, (environ une quinzaine de réguliers), lassés de ses tentatives balbutiantes de littérature et qui avaient fui assidûment ses considérations romancières.

Ceux qui restaient devaient pousser un ouf de soulagement, 2 ou 3 fidèles se connectant épisodiquement, sans doute parce qu’ils n’avaient pas le choix, tenus qu’ils étaient par un serment d’amitié, un mystérieux chantage ou pire, une curiosité moqueuse.

En revanche, l’auteur se sentait la verve d’un Zola, alors qu’il n’était sans doute au fond, qu’un énième scribouillard parmi ceux que comptaient les arrières boutiques de l’auto édition.

Il s’imaginait en peintre impressionniste, maniant les mots comme les pinceaux d’un Monet, par petites touches de couleur, espérant qu’à la fin apparaitrait une toile qui ferait sens.

Hélas, il craignait de s’être enferré dans un truc d’emblée inaccessible voire conceptuel, plus proche d’un Pollock que d’un Cézanne ou d’un Degas.

Alors que l’aventure aurait pu s’arrêter là, il décida qu’il n’avait pas dit son dernier mot, justement.

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